An anglophone intern 1200 km from home, how did she end up in
Opening my email that morning, I got two new emails, one rejected me as a peer guide for international students, but the second was a job offer with a language exchange. The irony. I read my job description and googled
A quick call to my dad, “Are you sure that
During the following month, I tried not to think about the job. Between the offer and my flight, there were still 3 essays, 4 final exams and a move. Hours and hours of organization later, the big day came. After a night of not-so-light partying, I boarded a plane at 6:00am towards
Two months later, I can tell you that this city is nothing like I could have imagined. From the first day at work, my coworkers reassured me,
The people of
In terms of improving my French, I finally got used to the Quebecois accent and I even learned some useful words and expressions, for example, “nodding off” and “happy hour” that have nothing to do with work, I promise. Anyway, I enjoy the work, I get to see movies that I won’t get to see anywhere else and they are great. The film selection this year is, without question, excellent. I advise you to go to the festival and don’t worry about bad subtitling or dubbing, I took care of it and I assure you that it’s great!
Life in
I think that the biggest difference that I noticed between
In retrospective, I can say that if I had the choice, I wouldn’t choose another city to spend my summer or another festival for which to work.
Un exchange à l’erable
Une stagiaire anglophone est 1200 kilomètres de chez elle, comment est-ce qu’elle s’est retrouvée à Rimouski, et qu’est-ce que c’est un rimouskois exactement ? La réponse, ses expériences et opinions après passer deux mois à Rimouski.
En ouvrant mes couriel ce matin là, j’ai reçu 2 nouvelles, on me refusait comme accueillante d’étudiants étrangers, mais on m’envoyait occuper un emploi dans le cadre d’un échange linguistique. C’était plutôt ironique. J’ai d’abord lu la description de mon poste, puis j’ai tapé Rimouski sur google pour essayer de découvrir cette ville inconnue. J’ai ensuite ouvert un atlas de l’Amérique du nord. Mes yeux ont balayé l’Est quelques instants et puis voilà. Rimouski existait bel et bien. Bon. J’ai relu la description du poste. Traductrice officielle du Carrousel international du film de Rimouski. Ça souvenait bien.
Un coup de fil à mon père : « T’es sûre que Rimouski c’est au Canada ? Ça ne serait pas plutôt en Pologne ? » D’après moi, ça semblait m’en aussi loin.
Pendant le mois qui suivait, j’essayai de ne pas penser à ce job. Entre la nouvelle de mon départ et mon avion, il me restait 3 dissertations, 4 examens finaux et un déménagement. Des heures et des heures d’organisation plus tard, le grand jour est arrivé. Après une nuit d’adieux bien arrosée, je me suis embarquée à 6h00 du matin dans un avion en direction de Québec. Une succession de siestes m’a emmenée à Rimouski.
Deux mois plus tard, je peux vous dire que cette ville ne ressemble en rien à tout ce que j’avais pu imaginer. Dès le premier jour au travail, mes collègues ont tenu à me rassurer. Rimouski, ce n’est peut être pas gros, mais c’est culturel et dynamique. J’étais sûre d’entendre le baratin de service offert à tous les stagiaires. Faux. Nous (les autres stagiaires du programme et moi) ne nous ennuyons jamais, contrairement à ce que je vis chez moi en banlieue de Toronto !
Les rimouskois sont très gentils, ce qui me plaît. Tout le monde est prêt à m’aider. Mes collègues au Carrousel sont toujours contents de nous inviter quelque part pour vivre Rimouski et le Bas St.-Laurent n’importe comment, c’est-à-dire, quand ils ne sont pas trop occupés par le travail d’organisation du Carrousel (de 23e septembre au 1er octobre) jusqu’à présent.
Au niveau de l’amélioration de mon français, je me suis finalement habituée à l’accent québécois et j’ai même appris quelques mots et expressions utiles, par exemple, «cogner des clous » et «5 à 7 », qui n’ont rien à voir avec le travail, je vous promets. De toute façon, le travail me plaît bien, j’écoute des films que je ne pourrais pas voir autrement, et ils sont géniaux. La sélection cette année est, sans questions, excellente. Je vous conseille de passer au festival et ne vous inquiétez pas du problème de mauvais sous-titrage/doublage, je m’en suis occupée et je vous assure qu’il est excellent !
La vie à Rimouski n’est pas pareille de celle que j’ai à Toronto ni même à London, où j’étudie. Mes amis me posent plein des questions à propos de cette ville lointaine. Je leurs raconte de grosses histoires des lions (un chat qui est entré dans ma chambre par hasard) et des fêtes incroyables dans la forêt (la fête au parc pour la St.-Jean-Baptiste).
Je pense que la différence la plus grande que j’ai remarqué entre Rimouski et chez moi, c’est la population. Oui elle est plus petite ici, mais des gens sont canadiens et pur laine. C’est quelque chose complètement étrange pour moi, un peu étrangère moi-même. Autant étrange est que tout que j’imagine arrive avec un petit goût d’érable, même le couscous. Ma colocataire à London, m’a fait plusieurs demandes pour les produits érablesques, quelque chose assez rare chez nous.
En rétrospective, je peux dire que si j’avais le choix, je ne choisirais aucune autre ville pour passer mon été et aucun autre festival du film pour travailler.
3 comments:
good stuff!!
maple flavoured couscous?!!!
THAT'S CRAZZZZZZZZY!!!!
oooh, that'd be exciting! u better get them to mail u a copy of that newspaper!! hehe
why is the french variation presented in different font faces and sizes? (just something i noticed while scrolling down. i can't read it, lol)
yeah i was gonna ask the same
-inna
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